Comment nourrir 9 milliards de personnes, sans soleil et avec 3 fois moins d’eau ?
Alors que les besoins alimentaires augmentent en même temps que la population mondiale, les fermes se déplacent en intérieur, là où le soleil ne brille pas, où la pluviométrie est régulée de manière drastique et où le climat est toujours idéal.
Le champ de céréale idéal pourrait ainsi, être à l’intérieur d’un bâtiment sans fenêtres, avec la lumière, la température, l’humidité, la qualité de l’air et l’apport nutritif, minutieusement contrôlées. Il pourrait se trouver en hauteur dans un building New Yorkais, dans un bunker de Sibérie, ou dans un complexe tentaculaire dans le désert saoudien.Le responsable du projet, Gertjan Meeuw et trois autres bio-ingénieurs néerlandais de PlantLab, ont poussé le concept d’une serre un peu plus loin, en cultivant des légumes, des herbes et des plantes d’intérieur dans des environnements clos et réglementés où même la lumière naturelle est exclue.Dans leur station de recherche, les fraises, les poivrons jaunes, les plants de basilic et de banane prennent une étrange lueur rose sous les ampoules rouges et bleues de leds, dont le coût est en baisse constante. Ils n’utilisent pas de pesticides et environ 90 % moins d’eau, que l’agriculture d’extérieur. L’eau s’écoule dans les pots en cas de besoin et tout excès est recyclé, la température est constante. Les lumières simulent le jour et nuit, mais selon un rythme adapté à la plante, qui peut être beaucoup plus court que 24 heures.
Avantages :
Un gain d’espace, avec des cultures sur plusieurs étages, évitant ainsi déforestation
Un coût de transport réduit à son minimum, donc moins de pollution.
Beaucoup moins d’eau utilisée.
Un taux de croissance 3 fois plus rapide qu’en serre traditionnelle,